Les Soldats "Morts pour la Patrie"

Au début de la guerre les sépultures étaient sommaires, parfois le nom du soldat était crayonné sur une feuille de papier et mis dans une bouteille.
« Un sixième des tués de la Grande Guerre disparaîtra pendant les deux premiers mois d’un conflit qui
durera plus de 4 ans… Plus de 140 000 morts en 5 jours d’été, 27 000 pour la seule journée du 22 août 1914,
la plus meurtrière de tous les temps. »                                                     
                            Constatent JP Guéno et Y. Laplume 

La Guerre de mouvement en képi et pantalon garance a été meurtrière face aux mitrailleuses et devant un ennemi dont la tenue était plus discrète et un armement en artillerie supérieur au notre. 70 à 75 % des morts n’ont jamais vu l’ennemi, surtout durant les premiers mois de guerre en août et septembre 1914 et à Verdun en 1916.
Les périodes de grande mortalité des mobilisés, correspondent en général avec les grandes offensives françaises ou allemandes.
Les années 1919 et suivantes, indiquent les décès « suite aux blessures de guerre ».
Après la fin du conflit en France, 230 000 dépouilles seront concernées par leur rapatriement demandé par les familles. Les autres sont regroupées dans les 263 nécropoles nationales réparties sur les lieux de combat ou 729 000 soldats y reposent.

L’Anneau à Notre Dame de Lorette (Inauguré le 11 novembre 2014) rassemble les 580 000 noms de tous les combattants tombés dans la région du Nord-Pas de Calais de 1914 à 1918 :