La France célèbre durant 5 ans, le « Centenaire 1914-1918 / 2014-2018», de la guerre la plus meurtrière du XXème siècle, celle qu’on appelle « La Grande Guerre ».

A l’occasion de ce « Centenaire », toutes les villes de France vont rendre un hommage aux Combattants morts pour le Pays, pour la Patrie, lors de cette hécatombe humaine :

Soit 1561 jours de guerre du 02 Août 1914 au 11 Novembre 1918.

Témoignage

Nous avons assisté ces dernières années au nettoyage et à la réfection à neuf de tous les « Monuments aux Morts » dans toutes les villes de France. Durant ces 5 années, chaque commune, va rendre un « Hommage » à tous ces enfants dont les noms sont inscrits ou gravés dans la pierre. A Voisins, un « Hommage » est rendu aux Poilus, à tous ces Vicinois partis pour un long voyage. La vie des soldats n’a pu être retracée que dans la limite des documents retrouvés.

« Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
Ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie.
Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau ».
                Hymne aux Morts - Victor HUGO

L’histoire de la création du Monument aux Morts de Voisins, et des noms qui sont inscrits, rejoint celle de toutes les communes de France et celles que j’ai déjà eu l’occasion d’étudier et de faire l’inventaire pour les villes de Gy-en-Sologne (41230), et de Combs-la-Ville (77380).

Afin d’intéresser les jeunes générations, je me suis attaché à joindre « l’image » à ce fascicule.

« L’homme est toujours l’enfant qui préfère son « Livre d’images » 
à tout livre de lecture.
-Et il a raison – L’image c’est la vie… »
                Lyautey, 15 février 1922.

Cette guerre est si lointaine que les arrières petits-enfants n’ont pas eu de témoignages directs et ne peuvent pas s’imaginer le calvaire enduré par nos « Poilus ». Personnellement, je me souviens de cette anecdote, que notre Grand-père nous racontait et qui m’avait marqué lorsque j’étais petit :

« Il faisait si froid que nous découpions le vin à la hache !... »

Cela me paraissait impossible pour moi enfant qui pensait que le vin ne gèle pas !... Ce Grand-père avait fait les 5 années de guerre dans l’artillerie. Il avait dans ses bras et ses jambes des petits éclats d’obus et de poudre incrustés un peu partout qui ne l’empêchaient pas d’être vaillant et de vivre jusqu’à un âge fort avancé.

Claude LAUVERJON, membre du Club des Collectionneurs