Sur les lieux de combats, le cessez-le-feu sonna
le 11 novembre à 11 heures du matin.
Des avions avec drapeau blanc survolèrent les tranchées.
Dans les Villes, toutes les cloches sonnèrent.
A 11 heures, sur toute la ligne, clairons et trompettes bondissent sur les parapets et sonnent de toute leur force. Les clairons allemands, une seconde plus tard, leur répondent. Puis c’est la sonnerie : Levez-vous ! « Tout le monde s’est levé, a gravi les parapets, poursuit le colonel Grasset, et se tient debout, face à l’ennemi. Alors retentit un « Garde-à-vous ! » puis un éclatant « Au drapeau ! » Une minute s’écoule dans un silence impressionnant, une minute au cours de laquelle on sent les gorges serrées. Les Allemands sont debout, eux aussi, et, pour la première fois depuis quatre ans, les deux lignes se font face sans vouloir s’exterminer. André Castelot. Dans HISTORAMA n°3 1988
Au Parlement français « Grâce à eux, la France, hier le soldat de Dieu, Aujourd’hui, le soldat de l’humanité, Sera toujours le soldat de l’idéal. » Georges Clemenceau
Le 24 octobre 1922, la Loi fait officiellement du 11 novembre, un jour férié.