Le Monde Paysan : son tribut dans la Grande Guerre

Malgré la forte industrialisation de la fin du 19ème siècle et l’exode des campagnes vers les villes, la France rurale représente 42 % de la population au début de la guerre.

« Socialement, les paysans, qui fournissent l’essentiel des troupes de fantassins, ont été proportionnellement plus touchés que les autres catégories sociales : ils représentent 30 % de la population active à la veille du conflit, mais 41.5 % des pertes après ». Magazine l'HISTOIRE n°225

En 1915, la réorganisation des industries d’armement et la logistique de ravitaillement, avec la guerre qui s’éternise, certains combattants habitant des grandes villes, qui avaient des spécialités, furent rapatriés vers l’industrie et les services administratifs, soit environ 550 000 combattants. Le « Monde Paysan », n’avait pas apprécié cette mesure.

_{Voisins-le-Bretonneux : une commune rurale de Seine et Oise.}

Voici comment est décrite la vie de la commune dans :
« Voisins le temps qui passe, le village reste »

« Au tournant du siècle et à la veille de la première Guerre mondiale, les Vicinois sont souvent des « journaliers » occupés exclusivement aux travaux des champs.
A la grande ferme, on donne la soupe et le cidre, breuvage très prisé par les ouvriers agricoles parmi lesquels les bretons sont nombreux ».
« De 1914 à 1918, si l’on en croit les délibérations municipales, rien ne signale que la France vit des années terribles. Pourtant aucun homme valide n’est présent dans la commune et ce sont les femmes et les enfants qui effectuent les travaux des champs ».