« Un poste chirurgical avancé procédait à des opérations urgentes. Les blessés ne pouvaient pas tous être secourus et attendaient leur sort déposés à même le sol sur des brancards. Après une anesthésie hâtive à l’éther ou au chloroforme, les chirurgiens opéraient jour et nuit à la lumière des lampes à acétylène. Bien des opérés périssaient ensuite de la gangrène due aux infections. Les plus chanceux gagnaient enfin les hôpitaux de l’arrière puis les centres de convalescence ». François PAIRAULT (Extraits : Images de poilus.)
Devant l’affut du nombre des blessés, 9 400 hôpitaux temporaires seront créés entre 1914 et 1918. Exemple : dès le début de la guerre, plus précisément le 2 août 1914, l’industriel Gaston Menier, propriétaire du Château de Chenonceau fait installer à ses frais, 120 Lits dans les deux galeries qui surplombent le Cher. Plus de deux mille Poilus (2.254 exactement), seront soignés.
Nous ne pouvons que mentionner les statistiques officielles sur le plan national :